Vide d'amour...
Il m'écoutait, le regard emplit de tendresse et de vide reposant.
Je l'aime.
Je l'aime à en souffrir, à en mourir, à en crever !
Crever d'amour, d'absence. Mourir un soir. Un peu de glace, engouffré dans le cœur, un peu de froid qui fait de mon cœur un iceberg géant, emplit de vide, emplit de rien.
Je heurte l'amour, l'amour incertain.
Je chavire, sur un désert de glace, une boule dans l'estomac, je flotte, je coule, je meure...
Je l'aime...
Je l'aime, mon amour est intact, mais son absence ronge l'espoir, couvre le vide d'un gigantesque linceul blanc.
Blanc comme la mort, blanc comme sa mort.
Comme l'oubli.
… Les sourires délavés, des couleurs qui s'échappent, s'effacent, trépassent…
C'est ce que tu disais, c'était ce qui m'envoûtait.
La sensation de guider tes yeux et toi mon cœur me faisait frémir de douceur.
Jamais plus je n'aimerai comme j'ai aimé me bercer au creux de tes soupirs de mystère, plus jamais on ne me fera sourire comme tu m'as fais sourire de merveilles.
Je veux vivre près de toi. Je veux mourir dans tes bras…
Pour toi.
... Rien que pour toi.